steflaet
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PIKACHU – Pokémon GO ayant chanté tout l'été, il se trouva fort dépourvu quand la rentrée fut venue. Car après un succès aussi inattendu que monumental, le jeu mobile gratuit de Niantic semble avoir perdu de sa superbe et quelques millions de joueurs. On avance quelques explications et... regrets. Car, ce n'était finalement pas si mal.
Carton de l’été dernier, succès financier et en nombre de téléchargements, omniprésent dans la presse et dans les discussions, Pokémon GO fut un véritable sujet de société durant plusieurs semaines. Le jeu mobile de Niantic porté par Nintendo a été téléchargé plus de 550 millions de fois à travers le monde. S'il n'est plus le numéro un sur les stores d'applis, il aura permis à ses créateurs d'amasser un joli pactole pour un jeu gratuit (plus de 200 millions de dollars de revenus le premier mois d'exploitation).
Alors qu'il vient tout juste d'être lancé dans 31 pays africains, Pokémon GO s'est essoufflé partout ailleurs dans le monde, la faute notamment pour certains à un manque de mises à jour. Mais les explications peuvent être multiples :
- Les vacances sont terminées :
Qualifié de "jeu social" pour sa capacité à regrouper des personnes partageant un même intérêt virtuel dans le monde réel. Alors quand l'heure est venue de retourner en cours ou de reprendre le chemin du travail, rapidement, le temps a fini par manquer et le train-train quotidien a eu raison des virées entre potes à la poursuite de Pikachu et consorts. Et tout seul dans la rue à regarder son smartphone en avançant, on réalise (enfin) qu'on a l'air un peu ridicule…
- La faute au changement de saison :
Rare sont ceux qui ont encore envie de courir les rues dans le froid pour espérer capturer un énième Roucoul ou s'arrêter à un PokéStop. Sortir son smartphone sous la pluie, même s'ils sont de plus en plus souvent étanches, n'a jamais été des plus agréables.
- Plus personne n'y joue alors vous avez arrêté :
Pokémon GO avait un côté un peu moutonnier. Forcément, si vous ne vouliez pas être écarté des discussions cet été, il fallait être dans le coup, un verre à la main, et un mot sur le dernier Pokémon attrapé ou l'arène conquise. Ou au minimum être au courant du dernier fait divers insolite arrivé à des joueurs. Et comme vous n'y compreniez rien… Vous êtes tranquille à présent et comme plusieurs dizaines de millions de personnes, vous avez pu désinstaller l'appli sans honte.
- Vous avez réalisé que Tinder, c'était plus marrant !
Faire des rencontres, partager des moments et s'amuser, vous le faisiez aussi avant sur Facebook ou Tinder. Et au chaud ! Maintenant que vous n'avez plus d'occasion de draguer en allant chasser du Pokémon lors des PokéDates, il est temps de revenir aux fondamentaux. Les deux startups sont d'ailleurs ravis de la fin du phénomène et de voir leurs utilisateurs faire leur retour.
Pourtant il y avait plein de choses positives :
- Une santé retrouvée :
Selon une étude publiée début octobre par un universitaire de Stanford (Californie) et deux experts de Microsoft Research, et repérée par Polygon, le jeu aurait eu une influence bénéfique sur l’activité physique de ses pratiquants. Un impact notamment sur la remise en forme et la santé. Car, sans vraiment le réaliser, les joueurs ont, en grande majorité, accru leur niveau d’exercice de manière significative. Partant d’un plus large échantillon de près de 31.500 porteurs d’un bracelet Microsoft Band (qui compte les pas) pour étudier l’impact de l’exercice sur la santé, les chercheurs se sont retrouvés avec 1500 Américains joueurs de Pokémon Go. Et ils ont constaté que ces derniers faisaient 26% plus de pas que les autres et surtout 1473 pas de plus qu’avant d’avoir téléchargé l’application début juillet. Pokémon Go serait ainsi un moyen ludique de lutter contre "le diabète, la dépression, certains cancers, l’obésité et les risques de mortalité". Rien que ça !
- Un goût pour la marche :
Forcément, pour attraper des créatures, ramasser des objets et faire éclore des œufs, il fallait avaler du bitume et donc sortir de chez soi plutôt que de lézarder sur le canapé. D'autres ont aussi tenté d'autres sports dans leur quête d'attraper Pikachu. Deux sœurs néo-zélandaises se sont mises au kayak car une arène semblait se trouver au milieu de la mer.
- Pour votre culture générale personnelle :
Les fameux PokéStop a repéré dans le jeu ont été, en grande partie, ajoutés par les utilisateurs sur des lieux touristiques, historiques ou insolites. Google, ancien grand frère de Niantic Labs, avait posé les bases du jeu en offrant les données sur les lieux publics. L'occasion d'en apprendre pas mal sur le patrimoine qui nous entoure, sur les recoins de votre ville… Bref, de sortir de chez vous et de vous cultiver !
- Des échanges avec des gens ayant la même passion que vous :
New York, Paris, San Francisco, Tokyo, Sydney… les grandes villes du monde ont été le théâtre de rassemblements festifs autour du jeu. L'occasion de moments drôles, même si parfois assez inquiétants lorsque des centaines de personnes se mettaient à courir dans la même direction en quête d'un animal virtuel. Mais les joueurs ont été nombreux sur les réseaux sociaux à vanter les mérites d'un jeu qui permettait à des gens de tous bords, de toutes nationalités, couleurs de peau, origines sociales ou religieuses de partager un moment. Les solitaires ont enfin pu échanger avec d'autres personnes qui avaient un même but qu'eux, attraper des créatures étranges. Et même se donner des rendez-vous pour partir chasser "en bande".
- Certains ont trouvé une nouvelle vocation :
Oui, Pokémon GO a changé la vie de certains. Un jeune Néo-Zélandais a tout plaqué du jour au lendemain pour devenir… dresseur de Pokémon. Mais Tom Currie semble depuis avoir renoncé à sa passion. Sa page instagram @tomblebee n'existe plus.
Carton de l’été dernier, succès financier et en nombre de téléchargements, omniprésent dans la presse et dans les discussions, Pokémon GO fut un véritable sujet de société durant plusieurs semaines. Le jeu mobile de Niantic porté par Nintendo a été téléchargé plus de 550 millions de fois à travers le monde. S'il n'est plus le numéro un sur les stores d'applis, il aura permis à ses créateurs d'amasser un joli pactole pour un jeu gratuit (plus de 200 millions de dollars de revenus le premier mois d'exploitation).
Alors qu'il vient tout juste d'être lancé dans 31 pays africains, Pokémon GO s'est essoufflé partout ailleurs dans le monde, la faute notamment pour certains à un manque de mises à jour. Mais les explications peuvent être multiples :
- Les vacances sont terminées :
Qualifié de "jeu social" pour sa capacité à regrouper des personnes partageant un même intérêt virtuel dans le monde réel. Alors quand l'heure est venue de retourner en cours ou de reprendre le chemin du travail, rapidement, le temps a fini par manquer et le train-train quotidien a eu raison des virées entre potes à la poursuite de Pikachu et consorts. Et tout seul dans la rue à regarder son smartphone en avançant, on réalise (enfin) qu'on a l'air un peu ridicule…
- La faute au changement de saison :
Rare sont ceux qui ont encore envie de courir les rues dans le froid pour espérer capturer un énième Roucoul ou s'arrêter à un PokéStop. Sortir son smartphone sous la pluie, même s'ils sont de plus en plus souvent étanches, n'a jamais été des plus agréables.
- Plus personne n'y joue alors vous avez arrêté :
Pokémon GO avait un côté un peu moutonnier. Forcément, si vous ne vouliez pas être écarté des discussions cet été, il fallait être dans le coup, un verre à la main, et un mot sur le dernier Pokémon attrapé ou l'arène conquise. Ou au minimum être au courant du dernier fait divers insolite arrivé à des joueurs. Et comme vous n'y compreniez rien… Vous êtes tranquille à présent et comme plusieurs dizaines de millions de personnes, vous avez pu désinstaller l'appli sans honte.
- Vous avez réalisé que Tinder, c'était plus marrant !
Faire des rencontres, partager des moments et s'amuser, vous le faisiez aussi avant sur Facebook ou Tinder. Et au chaud ! Maintenant que vous n'avez plus d'occasion de draguer en allant chasser du Pokémon lors des PokéDates, il est temps de revenir aux fondamentaux. Les deux startups sont d'ailleurs ravis de la fin du phénomène et de voir leurs utilisateurs faire leur retour.
Pourtant il y avait plein de choses positives :
- Une santé retrouvée :
Selon une étude publiée début octobre par un universitaire de Stanford (Californie) et deux experts de Microsoft Research, et repérée par Polygon, le jeu aurait eu une influence bénéfique sur l’activité physique de ses pratiquants. Un impact notamment sur la remise en forme et la santé. Car, sans vraiment le réaliser, les joueurs ont, en grande majorité, accru leur niveau d’exercice de manière significative. Partant d’un plus large échantillon de près de 31.500 porteurs d’un bracelet Microsoft Band (qui compte les pas) pour étudier l’impact de l’exercice sur la santé, les chercheurs se sont retrouvés avec 1500 Américains joueurs de Pokémon Go. Et ils ont constaté que ces derniers faisaient 26% plus de pas que les autres et surtout 1473 pas de plus qu’avant d’avoir téléchargé l’application début juillet. Pokémon Go serait ainsi un moyen ludique de lutter contre "le diabète, la dépression, certains cancers, l’obésité et les risques de mortalité". Rien que ça !
- Un goût pour la marche :
Forcément, pour attraper des créatures, ramasser des objets et faire éclore des œufs, il fallait avaler du bitume et donc sortir de chez soi plutôt que de lézarder sur le canapé. D'autres ont aussi tenté d'autres sports dans leur quête d'attraper Pikachu. Deux sœurs néo-zélandaises se sont mises au kayak car une arène semblait se trouver au milieu de la mer.
- Pour votre culture générale personnelle :
Les fameux PokéStop a repéré dans le jeu ont été, en grande partie, ajoutés par les utilisateurs sur des lieux touristiques, historiques ou insolites. Google, ancien grand frère de Niantic Labs, avait posé les bases du jeu en offrant les données sur les lieux publics. L'occasion d'en apprendre pas mal sur le patrimoine qui nous entoure, sur les recoins de votre ville… Bref, de sortir de chez vous et de vous cultiver !
- Des échanges avec des gens ayant la même passion que vous :
New York, Paris, San Francisco, Tokyo, Sydney… les grandes villes du monde ont été le théâtre de rassemblements festifs autour du jeu. L'occasion de moments drôles, même si parfois assez inquiétants lorsque des centaines de personnes se mettaient à courir dans la même direction en quête d'un animal virtuel. Mais les joueurs ont été nombreux sur les réseaux sociaux à vanter les mérites d'un jeu qui permettait à des gens de tous bords, de toutes nationalités, couleurs de peau, origines sociales ou religieuses de partager un moment. Les solitaires ont enfin pu échanger avec d'autres personnes qui avaient un même but qu'eux, attraper des créatures étranges. Et même se donner des rendez-vous pour partir chasser "en bande".
- Certains ont trouvé une nouvelle vocation :
Oui, Pokémon GO a changé la vie de certains. Un jeune Néo-Zélandais a tout plaqué du jour au lendemain pour devenir… dresseur de Pokémon. Mais Tom Currie semble depuis avoir renoncé à sa passion. Sa page instagram @tomblebee n'existe plus.
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